L’enfer des pauvres

« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches »
Victor HUGO

« Taxons les ultrariches ! » n’est pas un simple slogan idéologique ou revanchard, mais force est de constater que les politiques fiscales très favorables aux détenteurs du capital, conduites par Macron et ses prédécesseurs, ont engendré une concentration spectaculaire des richesses en France.

Entre 1996 et 2025, le patrimoine des 500 premières fortunes professionnelles françaises s’est ainsi vu multiplié par quatorze. 40 % du PIB, contre seulement 6 % trente ans plus tôt. Ceci grâce aux mécanisme d’optimisation fiscale.

Pour ces riches, plus leur fortune grandit, moins ils payent d’impôt.

Les 0,1 % des plus fortunés (ceux qui gagnent plus de 463 000 euros par an ou possèdent un patrimoine immobilier supérieur à 2,7 millions d’euros) voient leur impôt régresser. Et ceci est encore plus vrai pour les milliardaires.

D’après l’Institut des Politiques Publiques (IPP), par le biais des placements de leurs revenus dans les holdings, des entités non soumises à imposition, ne sont taxées qu’à hauteur de 0,3 % de leur fortune totale.

Toutes taxes confondues, les familles françaises sont prélevées deux fois plus que les milliardaires.

C’est cette politique inégalitaire que tous les députés de droite, de la macronie au RN, défendent par leur votes à l’Assemblée Nationale, malgré leurs propos trompeurs.

Cette politique inhumaine débouche sur des situations dramatiques, comme entre autres le cas de Sylviane POLICE, qui le 23 novembre dernier est décédée dans sa voiture où elle y dormait depuis plusieurs nuits parce que expulsée de son logement.

Il faut faire savoir à tous les endoctrinés du RN que même si l’on expulse tous les immigrés, il y aura toujours inexorablement des « Sylviane » qui décéderont dans des situations toutes autant cruelles. Ce ne sont pas les immigrés qui augmentent les prix de l’électricité, du gaz, des carburants ou des loyers…

C’est de politique qu’il faut changer, prendre l’argent là ou il est, à tous ceux qui se sont gavés durant des décennies.

Ces fortunes qui ont été volées au monde du travail.

-//- Désiré -//-

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